Plume de satin Inscrit le: 13/8/2011 De: Envois: 17 |
Oraisons funèbres! Mentir comme dans les oraisons funèbres puisqu’ on a peur de la mort, ou du défunt ? Mentir comme l’homme politique qui a les mains sales mais veut des voix, il fait feu de tout bois Mentir comme à l’église où on dit croire sans voir, alors que, tous veulent voir avant de croire, accusant Thomas .Faut-il mentir ? Troupeaux généreux paissant maudissant le berger affamé, heureux de sa tâche, Mais bourse malheureuse! Heureux qui comme Lazare eut un ami sincère qui pleura sincèrement pour lui ! Heureux qui comme lui fut réveillé du silence irréversible malgré le parfum Malheureux qui osera l’imiter, il perdra l’avantage des oraisons funèbres Qui lave et blanchit à l’aide de grandes tirades verbales, détergent infaillible, outil de la création, Qui lave plus blanc que neige .Voilà le défunt devenu immaculé, blanchi, saint Lui naguère voleur, braqueur, pédophile, violeur, détourneur de deniers publics, Devenu l’agneau immaculé, la pureté incarnée, généreux défenseur des veuves et des orphelins, La vieille pimbêche cancanière qui a cocufié son homme est comparée à la vierge Marie La veuve qui déchira promptement sa robe sur la poitrine pour dire aux lâches rivaux qui n’osaient se Prononcer, j’ai encore les seins drus, devient la femme idéale tendre fidèle, la fidélité incarnée, mère tendre et aimante. Que de superlatifs absolus tous mélioratifs. Que de mensonges bien ficelés ! Le mensonge est quelquefois nécessaire à la poésie de la vie et à la comédie humaine et sociale. BAF 22/08/11BNZ
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