Le monde s'est brisé
Et la Terre a cessé
De tourner.
Le ciel s'est assombri
Le jour se confondit
A la nuit
La mer a emporté
Dans son flot déchaîné
Tout ce que j'avais vu
Tout ce que j'avais cru,
Le soleil a brûlé
Tout ce que j'avais adoré.
Puis il n'y eut plus rien,
Dans le ciel orageux
Que cette fleur de feu
Comme un totem païen.
Puis il n'y eu plus même
Que ma chair qui battait
Mon âme qui tremblait
A ce nouveau baptême
Le monde s'est figé
Le temps s'est effacé
Balayé.
Dévalant des volcans
Des laves rouge-sang
En torrents
Nés dans le tourbillon
D'une autre création
Dans mon âme en fusion
Sont devenus passion
Où s'était consummé
Tout ce que j'avais adoré.
Puis il n'y eu plus rien
Que cette de fleur feu
Qui dévora mes yeux
Dans un nouveau matin,
Puis il n'y eut plus même
Que ma main qui tremblait
Que mon coeur qui battait
Quand tu m'as dit “je t'aime”
SC
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Boileau