Plume d'argent Inscrit le: 23/7/2011 De: Envois: 230 |
"LE PALAIS ARGENTe" Tel une poussière aspirée, Sous le déroulement du tapis rouge de ton palais d’argent, Tel une couronne de sentiments se posant majestueusement, Sur la carie de cet amour affecté par le néant Tel un courant d’air s’infiltrant, Sous les portes fermées de ton cœur, gouffre de néant Tel un rayon de soleil, luisant Sous les fenêtres que sont tes yeux parfois vitreux malheureusement, Tel un fleuve de bons moments s’écoulant Sous cette cascade de bonheur pas assez glissant Tel de l’argile, se modelant facilement sans peine Au creux de ton âme porcelaine Tel un grain de caféine, dissout Dans cette énorme verre rouge d’opium ankylosant Pour faire monter l’adrénaline de cette langue de bois, dormant Tel une bulle senteur maternelle, s’échappant De ce jacuzzi de salive brûlant Et t’enfermant par la dilatation des sentiments dans ce cocon d’amour Pour faire respirer ton cœur d’un parfum de maternité à chaque instant Tel une aiguille du temps brodant, Par le rallongement du fil des jours, Cette toile protectrice à chaque instant.
Tel un souffle d’oxygène, Faisant résonner cette cloche suspendue à cette voûte de chair reluisante Jusqu’à ton cœur suffoquant, dans l’asphyxie d’un d’amour manquant Telle une chaîne en fer, se soudant par les maillons de nos souvenirs d’adolescents Et qui t’attaches, prisonnière de ton passé à chaque instant.
Tel un accordement de notes musicales pleines de gaieté s’agrippants Sous les crochets de ta feuille rouge déjà réglée comme du papier à musique certainement Pour faire jouer à ton orgue de barbarie, un aire de gaieté Ou un hymne à l’amour plus vivant !
Tel une symphonie d’amour sortant, Grâce à la manivelle rouge de ton orgue de barbarie, de la routine ces derniers temps Pour lui faire jouer autre chose que des airs de tristesse Trop longtemps répétitifs et lassants. Tel de l’hélium, gonflant Ce ballon qu’est ton cœur, lourd de malheur, Tel de l’hélium, gonflant Ce ballon qu’est ton cœur, si léger en bonheur Pour le faire s’envoler loin au pays imaginaire de Peter Pan Tel du plomb dans l’aile, de l’effet papillon.
Et Que se soit la fête au palais d’argent, Que les ballons que sont nos cœurs s’envolent loin au pays imaginaire de Peter Pan, Que ce tapis rouge, cascade de bonheur, ne cesse d’être glissant, Que les bulles, senteurs maternelles, n’éclatent jamais au contact des aiguilles du temps, Que les bulles de salives inondent ce palais d’un parfum de bonheur, Que les manivelles rouges de ces orgues à barbarie Jouent inlassablement ces airs de joie, sans arrêt, Car on ne se lasse jamais de la routine des bons moments Que les dunes sablières ne s’envolent pas sous ces rafales de vent, De révolte de mauvais temps, Que la fontaine de plaisir inonde le palais et coule par abondance, Tel un tapis rouge, Qui a pris la poussière du désintéressement Tel le boulet de nos peines s’enchaînant Au pied de notre avenir ensevelit sous les ruines des bons moments, Tel le balai rouge des révélations, Pour essayer de tout dépoussiérer parmi les toiles de notre isolement, Tel le fouet qui martyrise mon cœur, Que semble être le tien si affûté Tel un miroir en éclat de vers scintillants Reflétant les réciprocités, réverbération des haines d’hier Tel du calcaire se fossilisant, Au creux de mon cœur désormais de pierre Tel un vers de morphine, Dans ce grain de caféine. Tel un barrage de sentiments, Qui ne laisse plus s’écouler cette cascade du bonheur, Tel du ciment édifiant Ces murs du silence qui se bâtissent devant moi, certainement
Tel un accordement d’incompatibilité de notes de musique, jouées inlassablement, Désormais par la manivelle rouge de mon orgue de barbarie se répétant Telle une aiguille du temps, Qui a perforé ce ballon qu’est mon cœur, lourd de malheur, Qui a perforé ses bulles senteurs maternelles Telle une plume dans l’aile de l’effet papillon.
Tel du plomb dans l’aile, de mon cœur ballon, Qui m’empêche de m’envoler loin au pays imaginaire de Peter- pan
Le palais n’est plus en fête, Les ballons sont troués par l’aiguille du temps Mais s’envolent vers l’horizon du chagrin, Les bulles senteurs maternelles ont éclaté également. La chaîne des souvenirs a rouillé sous ce fleuve de mauvais moments Tout a été agrippé sur ces tapis rouges Les toiles de l’isolement, les poussières du désintéressement, Tout a été balayé par ces tapis rouges. Les grains de caféine, Qui font monter l’adrénaline, même de nos cœurs suffocants, Les bulles senteurs maternelles Qui nous emprisonnent dans un parfum de protection à chaque instant.
Le sultan a perdu sa couronne de sentiments, Souffre d’une terrible carie sentimentale, certainement Il n’a plus les moyens de se payer une esclave d’amour Plus aucune servante n’est décidée à lui amener ce maudit verre de caféine, Car le sultan est désormais le seul esclave de ce palais bourré de morphine, Car le sultan et si victime du fouet rouge de la réalité Qui affaisse la voûte charnelle Dessinée par son dos de plus en plus courbé, Et il a la gueule au bois dormant, Il est prisonnier du boulet de son passé Qui traîne au pied de son avenir, L’empêchant de s’avancer certainement. Il est prisonnier par cette chaîne de souvenirs. Même rouillés, les maillons n’arrivent pas à se briser, Il a coupé par abstinence La fontaine de la jouissance Qui ne jaillissait plus par abondance Dans ce palais argenté Il voudrait bien s’échapper sous son tapis volant mais trop tard…
Le palais est détruit, les tapis se sont déchirés, Sous cette cascade de malheurs Le sultan s’est endormi profondément Car les manivelles rouges De ces orgues de barbarie N’ont pas arrêté de lui jouer Ses vers bourrés de morphine malheureusement Et quand celui-ci se réveille Ils n’arrêtent pas de lui jouer ses airs de tristesse Qui ouvrent le robinet névralgique de Cette fontaine de pleurs qu’il est, et qui jaillit par abondance. Ce robinet nerveux Qu’il n’arrive pas à fermer même par persévérance Inondant son palais de caféine de vers et d’outrance, De fouets, de remontrances.
Le palais est détruit, les tapis se sont déchirés, Car les balais ont trop forcé, trop voulut dépoussiérer Les résidus de la terrible réalité. Il ne reste plus qu’une ruine de sentiments Au revoir Peter Pan Le sultan est devenu prisonnier Prisonnier de cette ruine de sentiments.
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