Et revoilà les grands départs
En train, en avion ou en car
Les amoureux qui se séparent
Il faut partir, il se fait tard
Celui qui reste sur le quai
Qu'on abandonne à ses regrets
Qui sent le vide se creuser
S'en ira d'un air résigné
Il s'éloigne de cette gare
Ses pas le portent au hasard
La pluie a noyé son regard
La ville est nimbée de brouillard
Puis, il se hâte de rentrer
Pour que finisse enfin l'été
Chagrin, de toute éternité
Chagrin des amants séparés
JACQUES BREL ORLY par modinelly
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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)