Aux quatre vents
Filant comme le vent
De Bise ou bien d’Autan
Lorsqu’un fort Sirocco
Me pousse dans le dos
Si un très doux Zéphyr
Me promet de sourire
Alors la Tramontane
Balaiera ma campagne.
C’est sous un vent Marin
Qui pousse les embruns
Que le Père-Banard
Se met là en pétard,
Noroît ou bien Surôit
Les bigoudens ont froid
La Bretagne est gelée
Sous un vent de Nordet.
Il n’est pas évident
De connaître les vents
Et de passer du Cers
A celui du Farou
Il faudrait ĂŞtre fou
Pour contrer le Traverse
Ce qui pour les potaches
Est un Écorche-vache.
Mais lĂ si vous croyez
Que l’Aquilon est doux
Quand c’est un vent mauvais
Qui souffle comme un fou
Voyez plutôt l’Auster
Qui est un vent très chaud
Comme le Balaguère
Qui vient de l’hidalgo.
J’aurais pu par orgueil
En mettre une centaine
Comme le grand Agueil
Qui nous vient des CĂ©vennes,
Le Foehn ou le Lombarde
Qui traverse les hardes
Mais je m’arrête ici
Avant l’épilepsie.
Chibani