Plume de platine Inscrit le: 21/11/2005 De: Valenciennes dans le grand nord Envois: 2091 |
A force de.... j'ai... A force de tirer sur moi, tu vas me tuer...
Que tant d'inatention, de brimades et d'oubli, de subtiles insultes, en lourdes indifferences, les mots laissant mon coeur, tel un lambeau sali, j'ai pansé mes blessures de ces longues absences. Attendant qu'ils soient là , pour mieux me crucifier, par des phrases assassines, sur ton de plaisanterie, pour garder le beau rôle, ne rien te reprocher, entre deux histoires drôles, balancer tes vacheries. Tu excellais surtout, en présence fraternelle, écraser mon sourire, de perfides allusions, et pour mieux m'humilier, tu répandais le fiel, de tes phrases sournoises, toujours en demi ton. J'ai encaissé longtemps, pleurant de lassitude, avec l'esprit cassé et la peur du demain, tu m'avais convaincu, de mon inaptitude, insipide, stupide, à jamais bonne à rien. Et il y eut un jour, une goutte de trop, la coupe débordait et j'ai levé les yeux cette fois tu n'eus pas le temps de dire un mot, j'ai rentré dans ta gorge, tes discours odieux. Je n'ai aucun remords quant à la conclusion, quand j'ai pris mon envol, pour respirer l'air pur, J'ai vécu sans barrière et le feu aux jupons, je me sentais vivantes et sans demi-mesure.
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