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Incertaine petite mort

Attachez à mon cou vos doigts tel un collier,
Vos mains s’envoleront en ailes de colombe,
Glissant sur mes épaules, découvrant mes secrets
Il y a des désirs muets comme des tombes.

Ramures vagabondes vos bras prennent ma taille,
S'enroulent imprudents entre mes seins tendus
Frémir sous vos caresses, redécouvrir mes failles,
J’appréhende vos gestes poursuivant l’inconnu.

Vos lèvres chercheront la source de mon onde
De soupirs en éclats la fusion se fait peau,
Je m’enivre de vous m’ouvrant à votre monde
Retenez mon désir, demeurez mon tombeau.