La rose blanche
Je l’ai cueillie un bon matin,
Dans le jardin de la passion.
Augure parmi les augures de mon destin ;
Fruit de l’arbre de mon hasard en admiration.
Au milieu de toutes les belles fleurs,
Je l’ai choisie, ô mon cœur !
Je ne savais pas pourquoi ?
Mais j’étais désarmé devant tant d’alois.
Elle illuminait le ciel
Par l’éclat de son épanouissement ;
Sensationnelle, exceptionnelle ;
Elle immergeait dans un vif éblouissement.
Cette resplendissante rose
Exhalait une sublime fragrance,
Établissant avec la nature une parfaite osmose
Et intensifiait mon ravissement, mon attirance.
J’étais en extase devant tant de beauté ;
J’étais en contemplation devant sa magnanimité
Et l’accord du jardinier, j’ai sollicité
Pour qu’il me laisse en profiter.
De cette rose blanche,
Qui a bu, en cette matinée, l’eau de mon âme franche
Si bien qu’elle a déployé vers moi ses pétales
Et baissé sa garde comme signe amical.
Je l’ai cueillie ce bon matin
En tenant le bonheur par la main
J’avais pour une fois raison
Elle a donné la vitalité à ma maison.
(Poème dédié à ma femme)
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Coulez, coulez précieux mots
De ma bohémienne plume affable
Telle l’eau du ruisseau
Inlassable, intarissable.
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