J’ai assassiné la poésie
Boire son encrier jusqu'Ã la lie
A se saouler d’encre poétique
Prendre sa page de papier
La froisser et la jeter à la désespérance
Prendre sa plume acérée
Et s’aveugler pour ne plus voir
Ce qu’on aurait pu écrire
Ouvrir les yeux sur le silence
D’une plume qui ne crisse plus
Assassinant les mots gisants encrés
Du sang jaillissant des deux orbites saillantes
Et signer d’une empreinte rouge son crime
Phil
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie