Alger le 02/05//2011

Le suspendu
De grâce un petit moment
Que je revisite mon passé
Sinon je n’aurai pas le temps
Pour panser ce petit déplacé.

Entre nous, toute une vie
Seul, nul ne peut survivre
Il range mes larmes, mes cris
A son choix je me livre.

Sensible il ose construire
De temps à autre, réfuter
Il garde le même sourire
Saura-t-il un jour débouter ?

Ses oreilles sont ses yeux
Il ne vit que pour battre
Silencieux il est heureux
Il fait quelques centimètres.

Chagriné, peiné il s’affole
Il n’a que deux courroies
A chacune son noble rôle
Il n’abdique qu’à une loi.

Fidèle il ne cherche plus
Entre deux, il s’accroche
A la logique il s’est rendu
Il doit vivre de ses proches.

Mouloudi Mustapha