Plume d'argent Inscrit le: 22/1/2007 De: sur le versant sud de mon coeur Envois: 360 |
le quotidien de mes écrits Le satin de ton corps, mélangé aux draps blancs, La douceur de ta peau, éveil de sentiments. Combien de fois la nuit ai-je songé à mourir, A partir loin de toi, loin de tout sans rien dire.
J’ai bien trop mal au cœur quand je regarde en face, Le soleil se lever, et ce quoi que j’y fasse. Le cœur lourd, piétiné, le moral fatigué, J’affronte la journée comme un vil condamné.
Non tu ne me vois plus mais j’existe en silence, De murmures dans le vent, je subis la sentence. J’écoute le temps qui passe et la pluie est pour moi, Salvatrice et bien douce quand le soleil s’abat.
Survivre, tel est le quotidien de mes écrits, Dans un monde où l’amour pour moi semble proscrit. Pourtant, je sais sourire peut-être même danser, Et j’aime par-dessus tout, tes rires et t’embrasser.
Ton odeur ton parfum laisse-moi tout revoir, Laisse-moi caresser tes cheveux dans le noir. Ton ventre ta poitrine laisse-moi apprécier, Comme aux tout premiers temps où nous nous sommes aimés.
Quand tu rentres le soir tu déposes çà et là , Ton sac et tes habits, t’assoies tout prés de moi. Tu parles de ta journée, je te raconte la mienne, Je caresse tes épaules, le cœur empli de peine.
Dans tous ces jeux de rôles je devine le mien, Mais je ne veux y croire, j’ai le cœur lourd soudain. Depuis plus de dix ans tu es mon oxygène, Et aujourd’hui je sens que mon amour te gène.
Esteban
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