Vous souvenez vous de mon vieux fumeur de pipe,
Aux yeux rieurs, au rire gai, vêtu de nippes ?
Mauvaise nouvelle de ce fumeur passionné,
Passionné par sa pipe, sa belle pipe à bourrer...

Ses beaux yeux bleus rieurs se sont tus à jamais,
Plus jamais ne retentira son rire gai,
Ses vieilles nippes à la décharge son envoyées,
Sa pipe le suivra, même quand on va l'enterrer...

Mon vieux fumeur de pipe, il est bel et bien mort,
Je voudrais sentir son tabac, toujours, encore,
Il n'avait de lien de parenté avec moi,
Mais ses mots resonnaient doux comme de la belle soie.

Idem pour ce fumeur que pour la prostituée,
Ils sont morts et je ne les reverrais jamais,
Pourtant en moi je le sais... Oui, je les aimais.
Ce qu'il m'avaient raconté, ce que je savais,
Ce que j 'avais entendu, entendu et supris...

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Poème de vie,
Poème fleuri,
Poème de fée,
Poème d'été...
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