Mascotte d'Oasis   Inscrit le: 25/2/2010 De: Envois: 6766 |
La fin du voyage ( acte 5 )
La fin du voyage ( acte 5 )
Après bien des péripéties durant mon long voyage me voici à destination,
Pour faire réelle connaissance de ma belle poétesse je dois passer à l’action.
Pour que tout se passe bien je prie le ciel en levant les yeux vers les nuages,
C’est ainsi que je l’aperçois me faisant signe du balcon du quatrième étage.
Ceci m’est une sublime apparition digne d’une de celles de la vierge marie,
Bien que celle-ci ait surement cotoyé plusieurs fois le loup avant moi je parie.
Comme elle est belle , accueillante et si rayonnante du haut de ce perchoir,
Après une si long route être reçu par cet ange de paradis me redonne espoir.
Elle m’ouvre grand ses bras et je m’empresse de lui offrir des baisers tendres,
Impatiente de me recevoir, me retirant l’idée sur mon voyage de m’étendre.
Après quelques heures de partages je réalise satisfait que j’aime tout en elle,
Ce qui valide ce que j’ai ressenti dans nos échanges au téléphone et en emails.
J’aime sa joie de vivre et ses beaux éclats de rires que sciemment je provoque,
Par mes traits humour à froid, agrémentés de plaisanteries non équivoques.
J’aime quand elle me surprend par moment de sa voix charmante de petite fille,
Pour s’attirer des élans de douceur et m’inciter à d’autres attentions gentilles.
J’aime la beauté, la douceur de ses paroles et surtout de ses touchants écrits,
Contrastant avec les miens, me faisant réaliser que de ses lettres je suis épris.
J’aime sa grandeur d’âme et son intelligence transpirant dans tous ses mots,
Même si cela m’oblige à réaliser en comparant que ces qualités me font défaut.
J’aime quand elle fait semblant de se mettre en colère pour de ses yeux verts,
D’un regard en coin boudeur me jeter de fulgurants mais si facétieux éclairs.
J’aime quand au petit matin ma main posée sur sa joue sèche quelques pleurs,
Quand elle réalise que le chemin n’est pas très facile pour arriver au bonheur.
J’ai découvert un vrai joyau de femme que je considère comme ma petite sœur,
Et pour laquelle je ferai tout pour l’accompagner dans sa recherche du bonheur.
Bien sûr j’ai dû repartir, faire des centaines de kilomètres m’éloignant d’elle,
Mais elle sait pouvoir compter sur ma plus tendre amitié, mon affection fidèle.
Cris Tolpac
Le 15 / 04/ 11
N.D.A. : Petit hommage sans prétention à celle qui se reconnaîtra…
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La fin du voyage ( acte 5 )