En vain
je cherche
la trace
de tes pas
ensoleillés
dans les jardins
de solitude...

Sous
les feuilles des ombres
je n'ai trouvé
que la terre
des saisons
silencieuses...

Au creux
des nuits
qui tombent
comme un manteau
glacé
je quête
le sourire
de tes mots
si beaux...

J'écoute
de tout mon coeur
si las
mais j'entends
seulement
la chanson
du vent
dans les arbres
dénudés
mais pas ta voix
si douce
qui me faisait
rêver...

Là-bas
pourtant
tout au bout
du chemin
tordu
j'aperçois
de la fumée
comme un parfum
d'espoir
dans la brume
du soir
ensanglanté...