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Un génie d'outre tombe Écrivain de la foi, peintre du désarroi, de tous tu es le roi.
Ton cœur est torturé. Or comme ton René, tu cherches à oublier Un douloureux passé.
Enfant d'un autre temps. Tu restes le plus grand, Monsieur Chateaubriand.
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Hugo fut ton admirateur le plus fervent, Mais il n'eut jamais l'étendu de ton talent, Et d'ailleurs comme il le disait étant enfant: "Je ne serais rien d'autre que Chateaubriand."
Ensuite se présenta l'audacieux Lamartine Aux vers de satin et aux rimes de platines Mais il poursuivis le rêve d'être président, Or l'ambition n'est pas vice de Chateaubriand.
Baudelaire, quand à lui, peignit des tableaux violents; Faits de femmes, d'amour et de décors sanglants. Mais la censure ne lui laissa jamais le temps De se hisser au dessus de Chateaubriand. D'autres comme Verlaine et Rimbaud, les deux amants Devinrent, plus tard, poètes de premier plan, Mais un coup de revolver fit couler le sang D'une main qui n'égala pas Chateaubriand.
On ne trouve qu'un poète qui le talonne, Ce n'est pas un français puisque c'est Lord Byron. Jeune et beau poète, fauché en pleine jeunesse Il ne revint jamais de ses batailles de Grèce. Mais, parmi ceux de son siècle il est le plus grand Car il surpassa même l'immense Chateaubriand. .......................
Malgré ce bel anglais,bien qu'on ne puisse douter. Je reste persuadé que cet aventurier, Breton infatigable Et gentilhomme aimable, Est l'unique gagnant, d'une confrontation, Entre tout ces géants, qui offre comme champion: Ce grand Chateaubriand.
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