Fuite effrénée,
Eperonnée de talons aiguilles
résonne sous la pluie
de son vol de pas dans la nuit.

Pas une goutte
sous ces arcades de voutes,
Juste un doute
Qui est l'ennnui de ma déroute.

Canailles, racailles
Acteurs des nuits qui s'écaillent
Dans ce décor grisaille
Sur fond de musique tsigane .

Pas de roulotte, de coin de feu,
Pas de camps, de regards joyeux
Que la fumée de pauvres trimes,
que ce noir pour d'anxieux ivres.

Et, toi, belle éffarouuchée
Dans un froque trop serré
Ta cheveulure rousse ébouriffée
Comme une renarde enchassée.

Retrouve tes lieux enchantés
Qu'un prince ne saura que t'aimer
dans ton rêve de princesse
Ou l'amour n'a point de bassesse.

Rêve de cette liberté,
Celle qui t'a échappée
Mais dans mes bras,
ce froid tu l'oubliera.

Alors cherche-moi, je suis là,
Dans cette ombre qui ne se traduit pas
Juste par des caresses à chacun des tes pas,
C'est elle qui me trouvera.


J.V