Alger le 07/08/2010
Nos enfants n’ont-ils pas le droit de vivre en paix et en sécurité sur cette terre que Dieu a voulu la nôtre et que nos ancêtres et parents ont défendue ? Question que la couche profonde de la société se pose quotidiennement au vu de cette multitude d’atteintes aux droits les plus primitifs de l’existence humaine que même les esclaves d’hier avaient à savoir un abri, du travail et du pain uniquement du pain… Ne me dites pas que l’esclave d’hier n’était pas libre car je vous dirai que la liberté dans l’exclusion n’a aucune valeur lorsqu’elle n’est pas une prison… Ne me dites pas que les esclaves d’hier avaient bien des chaînes aux pieds car ceux d’aujourd’hui ils ont leurs propres chaînes le plus souvent au cou… N’ont-ils pas fait de l’homme d’aujourd’hui l’esclave des promesses ?
Quel est donc ce droit ou même cette lignée qui permet aux uns de prétendre détenir le droit de vivre sur celui des autres ? Religieusement parlant les prophètes n’ont pas laissé d’héritiers directs ou encore de testament et humainement parlant nul n’est venu au monde d’une voie autre que celle que tous les humains connaissent pour l’avoir emprunté ? Donc il ne reste que l’arbitraire voir la prétention de la puissance qui rapproche plus l’homme de la bête que d’autre chose…

Sous l’oeil du loup

«Ailleurs comme ici, j’écris
Sous l’œil des loups, je décris
Cette vieille proie aux ennuis
Encore patiente dans sa nuit.»

Ils n’ont commis aucun crime
Innocents, venus au monde
Encore jeunes pour la déprime
D’attente en attente ils abondent.

La démagogie ne date pas d’hier
Justinien, a laissé ministres et nez
Plus près, loin de l’âge des pierres
Que de plumes furent condamnées.

Si éloignés de la lune, de Mars
Sur cette terre, ils veulent vivre
Cessez, le montage des farces
Osez penser aux droits du livre.

De grâce, unissez ne soudez pas
Chassez cet esprit de grandeur
Nul n’est lion, nul n’est rat
Le sang n’a pas deux couleurs.

De grâce, seul Dieu est éternel
Toutes les chaises disparaîtront
Point de manche, point de pelle
Même les fossoyeurs mourons.

Mouloudi Mustapha