Les sanglots des violons ...

Un jour j'ai entendu
En passant dans la rue,
Un violon qui pleurait, monsieur...
Un violon qui pleurait ...

J'ai cru que je rêvais
Et pourtant c'etait vrai,
Les sanglots des violons, madame ...
Existent pour de bon ...

Voyez vous, je sentais
Les notes s'envoler,
Tout en subtilité,
A travers les volets .

C'étaient des mots d'amour, messieurs ...
Des notes qui cherchaient,
Des notes pour toujours,
Vibrantes sous l'archet ...

Plus les notes vibraient,
Plus elles m'emportaient,
Très loin dans mes pensées,
Très loin dans mon passé...

J'ai cru que je rêvais,
Et pourtant c'était vrai,
Les sanglots des violons, mesdames ...
Existent pour de bon .



R.M. Canaille
Marseille le 29-08-2010

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Ecouter le silence, c'est preter une oreille attentive a ceux qui n'osent pas parler. canaille