Des dunes à perte de vue
et la mer qui étend son bleu,
Du sable clair au fracas des vagues.
Un horizon qui se confond à l'onde,
le cri des mouettes sur le fond
et le cliquetis des voiles sur les mats.

Des prés qui sentent la noisette
le linge des lavoirs, les marguerites
le beurre, la crème, le cidre...
et les fruits sucrés des marchés.
Ce soleil que l'iode rends supportable
Et les marques rouges sur la peau.

Les cris des enfants sur la plage
aux tourbillons des cerf-volants
Les châteaux, les rigoles de sable
Au sol les rides que laissent les vagues
Et ces heures de solitudes, passées
à écrire le silence et le bruit de la mer.

Et puis, les flons-flons d'un 14 juillet
des notes d'accordéons sous les tilleuls
Un bal où les yeux se croisent, se cherchent.
Quelques pas timides, une toute première fois
des sourires amusés, détournés
Un prénom et aucune chance de le retrouver.

Vacances d'enfance, jamais oubliées.
Toujours là, protégées du temps qui passe
Abritées tendrement. Mémoire protégées.
Impatiente d'y retourner, mon cœur déjà y est !
Mon Pays, ma vie, Mon chez-moi à Moi !
Vacances en Normandie, vacances sans oubli.
Étés merveilleux, temps passé, j'y reviendrai.

Un jour...

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