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Songe
Je regarde sous le volet, Le rai de lumière pâle. Mes rêves se sont envolés Tels les reflets de l’opale ; Souvenirs fugaces et évanescents Qui disparaissent Dans la lumière du jour naissant. C’est la porte de la détresse, Des parodies ensommeillées, Ces jardins où émerveillé La nuit, divine hôtesse, Eteint son dernier brandon, Et nous laisse à l’abandon. Il n’y avait plus de distance, Tout devenait alors possible, Les barrières sans résistance Devenaient imperceptibles. Aucun écueil sous nos pas, Aucun mur qui nous résiste, Tous nos poids portés par des sherpas ; Plus de remords qui nous rongent, La beauté d’un monde utopiste, C’est le domaine du songe….
Capricorne, le 28/06/2010
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