Au coeur de la forêt profonde de ma nostalgie
j'entends des rires qui claquent
sur la peau comme on fouette
surprenant mon âme
de présences libres comme à la fête
et percent à nouveau
ces moments impitoyables comme des envies

Au coeur de la forêt profonde de ma nostalgie
je me souviens
quand tu me prenais par la main
chantant tes drôles de chansons
qui pleuraient au loin
les refrains de cet amour
à l'échancrure de nos vies

Au coeur de la forêt profonde de ma nostalgie
je cours, je cours après ces moments
où crie l'amour
découvrant nos jours et nos corps
des inutiles détours
pour aller là où bat le but,
flèche à la blessure d'infini