Souvenirs de vacances
Les plus beaux souvenirs que j’ai de mes vacances
Sont celles de mon enfance et de mon adolescence
Pendant des années, tous les mois de juillet, la mer
On partait avec toute la famille du coté de ma mère
Il y avait aussi ma grand-mère, ma chère mémé jolie
Morte il y à quatre ans, une sainte sur elle est au paradis
Mon grand père je ne l’ai connu, il est mort à mes un an
Il s’est tué en plongeant dans une piscine se vidant
Donc tous les ans notre tribu sur la plage se retrouvait
Dans un grand camping, la tente en toile on y plantait
En Normandie ou dans le Calvados, ma mémoire file
Mais c’était une jolie petite ville, du nom de Franceville
Mon père bossait dur pour de vacances nous priver
Mais comme il travaillait toujours au mois de juillet
Le premier il nous emmenait, et le trente revenait
Et tous les weekends, en général il nous y retrouvait
De celles-ci nous les passions toujours tong aux pieds
A chercher des crustacés sous les rochers à basse marée
Des concours on faisait, à qui ferait la plus belle pêche
Alors nous cherchions sans relâche, avec pelles et bêches
Je me souviens de ces bunkers, et de ces dunes de maquis
Trace du passé que cette région, fort des combats subies
C’était notre territoire, notre repaire de vaillant guerrier
Et les après midi entiers, dedans on y passait à jouer
Tous les copains qu’on se faisait étaient alors l’ennemi
Il faut dire que cousins cousines réunies, faisaient douze petits
Dans les dunes on se cachait, accroupi bien aux aguets
Prêt à bondir sur l’assaillant, si jamais visage il montrait
Le glacier le boulanger klaxonnant, passait tous les matins
A l’un on achetait le pain, et à l’autre de glace des pins
Pour que la glacière reste fraiche, et que ne fonde le beurre
Car sous la toile pas de clim, il faisait très grande chaleur
Il y avait aussi le gentil marchand de BD et de journaux
Lui il arrivait toujours avec sa vieille deux chevaux
Et nous on l’attendait en trépignant fort des deux pieds
Car on avait hâte de lui acheter un stock de bande dessinées
On les lisait sur la plage, les doigts de panard en éventail
Avant d’aller dans les dunes et le maquis livrer bataille
Tous les midis et soirs la smala ensemble nous mangions
Et à table bon train allait les rires et les conversations
Puis arrivait la fin de ce beau mois de vacances
On quittait tous ses amis, et ses jours d’insouciances
Il fallait rentrer, pour en famille partir en Aout
Mais ca c’est une autre histoire, sur une autre route……
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