Plume de platine Inscrit le: 21/11/2005 De: Valenciennes dans le grand nord Envois: 2091 |
Maitresse Mon coeur qui s'égratigne, trop plein de solitude, mon corps qui s'abondonne, a mille turpitudes, aux contrées adultéres, que la morale réprime, j'ai couru les chimères, jusqu'à l'extase sublime. J'évitais les miroirs, peur des réalités du reflets renvoyés, criant de vérité, errant dans les couloirs, des hotels déclassés, désespérant de croire, à ces amours cachées. Exclus de sentiments, me donnant sans vertu, aux plaisirs tortueux, sans honte, ni retenu, recevant en retour, un plaisir ordinaire, dans mon corps déchiré, aux limites du vulgaire. Je n'avais pas vendu, mon âmes à ces démons, qu'ils se lévent à midi et ce sans condition. Je veux perdre mon souffle, au creux des draps froissés, dans ces lieux de passage, loin de leurs yeux outrés, sentir les grains de peaux, sous mes doigts trop pressés de trouver les endroits et les trésors cachés. Découvrir le secret, avec moi l'emporter, et refermer la porte, sur mon amant usé, de mes pas qui raisonnent au bas de l'escalier, sachant que plus jamais, je ne le reverrais. La maitresse qui s'en va, mon rôle est terminé. J'ai des cernes sous les yeux, et le souffle trop court, je dois rentrer chez moi, la vie qui suit son cour, remettre à l'heure d'ici, la pendule qui oublit, Parfaite petite femme, regagnant son logis.
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