Une araignée
Pendue au plafond
M’a fait monter la tension,
Elle Ă©tait noire
Comme un charbon
Et des longues pattes,
Oh quelle horreur !
Elle me fixe
De son regard
Je fais celle qui ne la voit pas
Elle m’envoie
Son fil en soie
Pour que je sache qu’elle est là ...
Et moi qui aime
Toutes les bĂŞtes
Qui existent sur la planète
Je ne voulais pas
La tuer, pauvrette !
Mais la faire partir par la fenĂŞtre.
Vite j’ai pris
Ma petite balayette
En lui attachant un long manche
Qui mesurait
Plus de deux mètres
Elle me tombe sur le visage.
J’ai lancé un cri
Tellement fort !
Que l’araignée a eu des frissons
Elle a changé
AussitĂ´t de couleur
Son noir est devenu presque marron.
Pour elle j’avais
Tellement de peine !
En mĂŞme temps une peur suprĂŞme
Elle est montée
Sur mes cheveux ébène
J’ai pris mon peigne couleur crème ;
En me peignant,
Elle est tombée
Dans la cuvette de mon WC
J’ai tiré la chasse
Un peu affolée
Elle est partie pour l’éternité.
Pauvre petite
Noire araignée
Ce n'est pas bien mourir noyée !
J'ai des regrets
Croyez-moi bien
Je n’avais pas d’autre moyen.
Paquita l’amie de bêtes