Ciel bleu, soleil qui brille,
Mais froid cruel glace mon cœur.
Au sol, givre scintille,
Et sur mes joues coulent des pleurs.
Plus rien n’a d’importance
Car je t’ai perdu sans retour
C’est cruelle sentence
Je suis prisonnier dans ma tour.
Les arbres ont jauni
Comme mon âme à l’abandon
Car tout est bien fini
L’avenir est fait de chardon.
Je revois les moments
Qui nous ont vu flâner à deux
J’embrassais tendrement
Ta main qui me rendait heureux.
Et je te souriais
Car je voyais la vie en rose
Avec toi l’oubliais
Soucis étaient petites choses.
Et ton sourire clair
Oui, réchauffait ma solitude
Luisait comme l’éclair
Et m’apportait béatitude.
Ton souvenir sera
Le trésor de mes jours passés
Et rien n’effacera
Ton visage de ma pensée.
Pour toujours brûlera
Mon amour rougi comme un fer
Et quand il s’éteindra
C’est que je serai en enfer.
Le 23 octobre 2007
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)