Là, sur un piquet suspendu,
Les bras à l’horizontale tendus,
Vêtu de guenilles
D’où émerge de la paille,
L’épouvantail s’ennuie.
De jour comme de nuit
Pas le moindre interlocuteur
Qui passe à sa hauteur.
L’épouvantail est en colère.
De l’eau, il espère.
Il faut dire que le sol est vide.
La terre aride.
De nombreuses crevasses
Jonchent la surface.
L’épouvantail a de la peine.
Pas la moindre graine,
Qu’on a semée,
N’a voulu germer.
L’épouvantail est nostalgique.
Il se remémore l’époque
Où la pluie était abondante,
Les champs couverts de plantes.
L’épouvantail se sent dépassé,
Une relique du passé.

Un très beau et très touchant poème !
Quelle superbe lecture !

Bonsoir Gounis

C'est très touchant l'évocation de cet épouvantail qui sent esseulé dépité.

Bonsoir Gounis

Un épouvantail en ses états d'âme relatés avec beaucoup de sensibilité, il en devient touchant.

Amicalement Franie

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Bonjour Gounis,

Un émouvant poème fort bien imagé avec cet épouvantail subissant les affres du temps dont le climat n'arrange pas ses affaires. Et nul ne peut lui porter secours tant il est dans l'indifférence du monde qui l'entoure.

Amitié,
Roman

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Bonsoir Gounis,

Il y en a de moins en moins dans les champs à la campagne !

Très belle poésie émouvante en partage qui touche les coeurs!



Belle soirée cher ami poète Gounis !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)