Je me souviens encore tes cheveux dans le vent
Ton rire s'envolant par-delà le bonheur
Tes yeux éclaboussant à chaque mouvement
De la joie infinie bien enfouie dans mon coeur
L'arbre a un peu vieilli, il reste vigoureux
Il se rappelle aussi, ta folie, ta jeunesse
Sa branche qui a porté tous ces moments heureux
Se pare en ce printemps, de fleurs de tendresse
La balançoire est là , suspendue dans le temps
Ses anneaux se lamentent parfois sous une brise
Tes pieds vers l'horizon lui manquent sûrement
La rondeur que tu portes lui semble bien exquise
Christophe 61