Ô peuple d'insoumis...
Ô peuple d’insoumis comme le temps te grise,
Comme j’aime constater que ta matière grise
Est toujours bien perchée et s’ébranle en débats !
Tous paraît très abscons dans ces fameux ébats
Où l’être est bien sans lettre et puis soudain se frise !
Les pinceaux sont fort sots pour parler de la brise
Qui souvent se méprend et bien sûr nous les brise.
Sens-tu souquer la foule insoumise à ses bâts
Ô peuple d’insoumis ?
Ne me parlez jamais des joies mettant l’emprise
Sur tous ces cerveaux lents figés par la méprise.
Prêchez sans plus tarder contre tous les combats
Où des gens fort aigris vident tous leurs cabas.
Demain sera plus doux pour la nette entreprise
Ô peuple d’insoumis !