La présence de ton absence
VIDEO Mon cœur est un iceberg qui fond de ne plus te voir
Petit à petit
Il pleut dehors, et les gouttes se fracassent contre les vitres brisant le silence
Ce silence qui est devenu mon refuge, mon abri , mon désert
Cette bulle où seul je peux crier ma colère contre ses mur froids
J'aimerais tant détester, me détester d’avoir perdu nos moments heureux qui sont tombés dans l’oubli
Et puis, il y a toutes ses personnes à qui tu t’obliges à sourire
Car tu sais que elles aussi ont leurs cicatrices
Mais quand même ça fait mal, parfois
Toutes ses personnes qui qui te font des grands sourires et qui te laissent quand ton cœur n’est plus qu’un gouffre
Et il y à ses petits coins où tu étais où tu n’es plus, ses endroits où tes rires ricochaient
Désormais il n’y a plus que mes larmes
Ses mêmes larmes sèches qui ne peuvent plus rester que dans mon estomac qui est une boule de serpent venimeux
De plus en plus
Impatients de cracher leurs venins sur ce jour , cette heure , cette minute
Et je ne comprends pas , pire j’envie les amoureux
Je me demande pourquoi , pourquoi eux ont droits au bonheur
Ce présent qui m’avait été donné et qui nous a étés retirés , et qui ne fait plus partie que d’un présent décomposé
Et je respire, comme je peux, par mauvaise habitude, même si ma poitrine voudrait s’éteindre
D'ailleurs, pourquoi voudrait-elle encore battre ….
Même les oiseaux se foutent de moi quand je suis assis en pleurant
Il n’y a que les nuages qui viennent me réchauffer quand leurs gouttes glissent sur nos sourires oubliés
Tu t’es battue contre la maladie, mais c’est elle qui a gagné la bataille
J'aurais tant voulu partir avec toi, de là où nul ne revient
Tu es partie sans demander la permission à personne
Tu aurais dû, nous t’aurions dit reste
C'est là que j’ai compris que même les cœurs se fanent
Que les pétales s’envolent sans pouvoir les rattraper
Que même les doux souvenir gercent les lèvres
Tu voudrais t’excuser, mais de quoi
D'avoir été malade
Tu es partie mais tu n’es pas oubliée
T'excuser de t’être envolé trop vite
Peut-être aussi, de ne pas avoir pu nous dire au revoir
Je crois qu’il n’y a pas d’au revoir, il n’y a que des à bientôt
Alors, je te dis à bientôt
Près de toi contre un arbre
Main dans la main dans un champ libre de tous rêves
Regardant s’éveiller un soleil nouveau beau comme un Van Gogh
Respirer en se faisant réchauffer par la lumière venant de gauche, comme sur une toile de Vermeer
Et puis tu sais, pour le moment je suis seul, mais
Pas complétement
Car tu es avec moi
Toujours.
---------------- la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur , qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur , yohann