La chirurgie comme la poésie nous étourdit
Un poème peut nous enivrer mais on se réveille
Alors qu’au bloc, on risque de rester endormi
De ne plus revoir la douce lumière du soleil
Je voulais vaincre ma peur
A ce moment ci le courage n’opère
J’essaie de respirer, plus d’air !
Des larmes me brûlent et je pleure
L’homme derrière son masque paraissait distrait
S’empare d’un bistouris, outil que je connais !
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Je me réveille ,une plaie au bas du ventre
Quelques douleurs persistent encore
Tout s’est bien passé on me dit alors,
Dans trois jours à la maison je rentre
Quelques pas j’ai fait ce matin dehors
Pour respirer l’air pur, voir l’herbe fanée
La douleur me reprend et me gênait
Je dois encore patienter, écouter mon corps
Mon appendice me manque, aujourd’hui
Les chirurgiens de force me l’ont pris
Ils m’ont endormie pour une heure
Pour le confisquer sans douleur
très amicalement
Chischi (Yellene)
Merci à tous mes amis poètes et poétesses
qui se sont inquiétés pour moi et demandé de mes nouvelles