D’odorantes langueurs de la colline tombent
LÃ haut dans le ciel serein volent des oiseaux
L'intime instant fait parler d'amour les colombes
Volubiles aux grands pins qui bordent les eaux
Apaisé, je déchiffre alors dans les coulées
D’or pur du soleil couchant, les codes secrets
Du livre des saisons mots à mots exhalés
Par la rose des vents, je vis et me recrée.
Quand à l’Ouest le jour quitte là , son écharpe
Je rêve d’être étendu, serein et délassé
Pleinement libéré des contraintes du jour
Sur un bateau blanc de fortune avec ma harpe
De poète et seul parmi la mer bleue, laissé
Au caprice des flots mes amis de toujours.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent