Je commence mes premiers vers au bar l'Hélium
Mais je sais que je n'aurais pas le dernier mot
Quelque chose , quelqu'un est toujours en marche
Je me fais doubler
Un témoignage personnel dans un récit d'époque
Nous naissons dans une raison ,nous n'en sommes qu'une vision
Comme cela se pensait chez les Anciens
De part les temps qui courent , quel grand marathon !
De mes lettrages Peuvent surgir des merveilles mais telle la science fiction
Ne sont ce que des gentils mutants ?
Je suis homme d'esprit qui a une âme
Mais cette âme n'entend rien et se réveille à la mort
Certains se disent il va encore écrire mais mes flashs d'écriture
Ces flashs magnésium sont pareils aux mains enduites des gymnastes
Pour ne pas glisser
Aujourd'hui je m'appelle Mélomann
J'ai apporté mon bidon et ses cordes le cigare box
Pour fêter les 50 ans de radio mais sans rien instrumentaliser
Evacuer volontairement la réalité des choses
Silence, la Terre tourne
Parti du cap Canareval ,et à regarder de plus près
Le e s'est détaché comme une capsule
Pour faire son Carnaval vers cette station spatiale ISS
Ou hisse , tiens cela me rappelle Albator
Parti pour six moi ou si je
Grand rêve de partir dans l'espace
Mais du déjà vu en images sur nos portables ,espère toujours du jamais vu
Ces images trop souvent seul mode de relation entre les êtres et les choses
Se montrent toujours et dématérialisent
Négation du corps et de sa sensibilité -des saturations de like
Derrière le bosquet des nuages
Pour le grand jour d'entrée en matière extra terrestre
J''avais enfilé mes souliers noirs que je surnomme
Mes pompes funèbres mais aussi inconsciemment
Hésiter avant de partir qui peut être aussi un v'attend
Observer la Planète bleue de l'espace
En tant que spationaute imaginaire
Je pourrais croire que quand la moitié du monde dort
L'autre moitié vit sa réalité
Même si mon poème éphémère n'est qu'un sursis
J'ai toujours peur de l'avaliser
Comme si j'avais peur d'être avaler
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domi.gondrand@laposte.net