Ce jour auprès de l'âtre...
Qu’il m’est doux de vous lire en ces jours hivernaux
Quand le gel couvre tout d’une blanche parure.
Je m’assieds près de l’âtre exposant ma carrure
Au bon feu crépitant par ces temps matinaux.
Votre littérature évince les journaux
Qui me semblent faisant dans la caricature.
Je préfère et de loin votre phrasé mature
Optimiste et serein, de traits originaux.
Vous citez posément des passages diserts,
Des morceaux réputés, sans parler des déserts
Où l’être sans repère est toujours très revêche.
Oui j’adore le cran des personnes sans peur
Des gens toujours battants pour aller à la pêche
Et qui n’ont Ô jamais le statut de trompeur.