Sur l’arbre à palabres, l’oiseau d’Afrique s’épanche
Sentant ma nostalgie d’une époque nébuleuse
Se confie à moi du haut de sa branche
Oh ! toi le chagriné qui rêve d’une vie somptueuse
La leçon des faits ne t’instruiras pas sans volition
J’ai moi aussi conté fleurette et eu mon content
Que ma pléiade de son éteint ta longue affliction
Quelle allée ! bordé d’arbre et ces écueils évidents
Comme toi, je me suis tut devant ma butte de sable
Que j’ai érigé moi même dans un buisson
J’ai défendu et chanté comme un misérable
On courtise et nous échappe le nid malgré le son
Quoi qu’on fasse, je m’envole quand je sens le danger
Ne réfléchis pas trop et sois comme moi berger
Med feyz
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« Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir » Sénèque.