Les colères grondent
Le murmure lointain de la révolution
Réveillent les cœurs endormis depuis longtemps.
L’hiver frappe le peuple avec aberration,
Sans regret, comme un véritable passe-temps.
Politique froide qui pétrifie les gens,
Tous dans l’obligation de retenir leurs larmes.
Peuple perdu, devenu peuple d’indigents
Des moutons disciplinés, combattants sans arme.
Les colères fermentent dans toutes les classes,
Sauf chez les privilégiés au-dessus de tout.
Advienne que pourra, des citoyens en masse
Qui pour les nantis seront toujours sans atout.
Comment ne pas la voir, comment ne pas l’entendre
Cette misère qui frappe tout sans vergogne ?
Réagir, avant que les conflits s’étendent
Avant que de partout se déclenchent les grognes.
Demain peut-être, des chants conquérants viendront
Réveiller les consciences des satirisés.
Ils se soulèveront en nombreux escadrons
De Français perdus, sans espoir… martyrisés.
Daniel Lefebvre
23.01.2020
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