Là mour ,là où se tenait l'arbre zen
Toi que j'ai attendu en regardant le jardin
Qu'au milieu des fleurs ai vu grandir
Toi qui as traversé de l'autre côté de la vitre
Toi qui attends mon reflet
Pour que la fenêtre devienne fenêtre opaque
Cache à l'abri des regards sauf une pincée de lumière
Pour nous caresser
Nos deux jambes enracinées
Nos bras branches caressons comme une jeune feuille ondoie au vent,
Nos baisers sèves
L'arbre à tendresse ,à câlin
Recouvert de feuilles
Traces d'une écriture sensuelle
D'un ici
Là un souvenir rangé sur l'étagère
A côté des branches nues
Comme nous étions
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domi.gondrand@laposte.net