boursoufflee la nuit, ta compagne mature trempee d acide et d or immacule, la fleur de tes aisselles, la nuit,de sa bouche etoilee, y depose cantique et poudre d oreiller. ou est ton con mystique, le cinabre de ta croupe et le vin de tes baisers? ou ma langue latine ira t elle puiser la douce cyprine, la longue houle de nos fievres marines? tu me disais je t aime et je te croyais. l aube nous trouvai prophetes pleurant sur nos jeunesses lentes qu un flamant rose muet, les couilles etoilees de poemes galants, parfumait de silence et de fleurs mystiques. oh,pelures de mes dents sur ta bouche infime, plaidons l agonie qui rutile sous l epice, que le coeur,le temps, la pluie de mes cirhoses et l ultime piment, illuminent a jamais l effroyable roman de nos amours enfantines.