Que de ravines ont sillonné nos corps
Perdus dans le brouillard des silences
Malgré la solitude y coule une lumière d'or
D'un soleil éclairant l'éveil de nos sens
Sur nos peaux par les douleurs lacérées
Éclosent des fleurs des saisons affranchies
Un printemps par le souffle de l'espoir déterré
Inonde les chemins de la conscience
Que de routes nous avons empruntées
Erré dans la rêverie en connivence
Sur l'océan nos regards ont sculpté
Une île aux refuge pour nos doléances
Île des désirs flottante sur la mer de nos pleurs
Avec les vagues nous faisons alliance
Pour graver sur les parois de nos coeurs
Un poème dédié aux âmes en souffrance
rivedusoleil
13/11/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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