Lors d’un voyage en train
À travers la France un froid matin
Je regardais avec tristesse
Toutes ces petites maisons en pleine détresse.
Certaines en ruine ajoutait au paysage déjà désolé
Qui sans cet abandon pourrait être un havre de paix
Ces villages endormis et presque morts
Ne demande qu’un peu d’essor.
Il fut un temps où toutes ces maisons avaient des habitants;
Des maraîchers, des fermiers, des boulangers,
Des mécaniciens des coiffeurs, des enfants;
Toutes ces familles ensemble unis
Aux villages donnaient la vie.
Dans un passé
Si proche qu’on peut presque le toucher
Ces villages et ces maisons avaient une vie
Qui au cours des ans s’est évanouie.
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