Il sourie solitaire
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Il sourie solitaire, il est surpris
Son riz cuit est trop pourri
Frit trop tĂ´t sans un seul cri
Il le retrie prompt déjà meurtri
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Plis de sa main remplie
Au repli de son surplis
Elle plie sous la farce accomplie
De ce pli qui se déplie
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Assombri il prend du brie
Sur le lambris jette le cabri
Rejoint le colibri sous la tente abri
Pauvre sans abri il fuit le taudis
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Sans cri il se va et il Ă©crit
Au son du cricri qui lui prescrit
Le menu décrie et inscrit
A l’hôtel du proscrit à bon prix
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Il détale car il a soudain la dalle
Infernal d’avoir cette forte fringale
Qui pâle le rend aussitôt illégal
De manger chacal un repas frugal
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En aval il se va leste retrouver le val
De la ville de Laval pour chercher un aval
Celui d’un cheval pour le beau carnaval
Instant estival de l’ancestral temps médiéval
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Il se part au bal pour y lancer sa courtisane balle
Et la joie se déballe au flonflon du procès verbal
De l’amoureux qui s’emballe de ce mot global
J’aime la balle dévoilant son grand charme tribal
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Sa faim enfin le reprend Ă son repli certain
Coup malsain lancé dans son fragile intestin
Il geint frustré comme un jeune puceau anodin
De ne pas sain contenter la fin de sa faim
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Dérangé Il va en emplettes faire une bonne toilette
Caresse de voilette, retrouve un fond de violettes
Rien n’est tout net dans sa blanche salopette
Sarlipopette ! Les vieux restes de sa vielle assiette
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Il repart vers la bonne ville son point de départ
LĂ bas oĂą la plupart de ses amis font bande Ă part
Pour sa fête un petit faire part qu’il envoie épars
Chacun compare, trop bête il n’est pas gente rare
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Arrivée il laisse les filles qui fraîche scintillent
Il babille à ) leur grâce et il déroule sage sa bille
Il tourne en vrille pour impressionner leur mantille
Qui se vrille en petits baisers de talons aiguille.
©ƒC
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux