C'est le feu de ma terre.
En une douce ataraxie, je me laisse porter...
Et fermant les yeux, je vois des paysages ;
De belles couleurs mouvantes, de toute beauté,
Se forment, se déforment, changent d'images.
Elles sont de l'intérieur : c'est le feu de ma terre,
fantasmagorie qui ne blesse pas mon corps ;
Je les sens glisser et le reste m'indiffère :
Lors,j'existe vraiment, en dedans, en dehors.
C'est le flot premier d'une lave incandescente
Qui glisse lentement parcourue d'étincelles ;
Un vraie splendeur , du chaud et du froid absente,
Des vues de l'esprit, Å“uvres spirituelles.
Je n'ignore pas le sommeil qui prendra le relais,
Qui me fera vivre en d'autres univers ;
Cela ne blesse pas car je l'ai presque oublié,
Je goûte ce bel instant, libéré de tous fers.
En une douce ataraxie, je me laisse porter
Et fermant les yeux, je vois des paysages
De belles couleurs mouvantes de toute beauté
Se forment, se déforment, changent d'images.
Pierre WATTEBLED- 24 mars 2019.
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