Posé sur sa branche, le soir se laisse souffrir. Le soleil étire son orangé au pointillé du ciel ; Un orangé insolite se glisse en douceur de miel, La sérénité en voile d'un lointain désir.
Le soir erre sur le devenir et désirerait en finir, D'une soirée qui s'éternise aux pastels délavés d'un nuage,
Un trouble, une émotion, une âme d'un colori, Le songe d'un rougeoyant, un souffle incertain, Quand se font écho tes vers, mon ami câlin, Sur le ciel apeuré égratignant les defis.