Et je danse au soleil des champs de mon enfance, Dans l'odeur des regains et des grandes vacances, Pour quelque jouvencelle en l'effleurant parfois A ce jeu de marelle, d'un baiser maladroit.
Et je danse au tunnel que l'on dit de lumière, J'y vois comme un archange ou est-ce une chimère, Je sais, quelle importance?... quand je laisse aux vivants Si peu d'une existence où rien ne me fît grand
Mais tant de ma conscience pour mes rêves d'enfant