Le beau cours de la vie
Il y avait le beau cours de la vie avec ses rêves tus et espoirs avortés
Du temps où parler aux nuages pour ne pas…
Entendre ?
Feindre, n’entendre pas
Quand les mots vous parviennent
Fondre dans les fracas
De tous ceux qui s’en viennent.
Comprendre ?
Le monde avec ses pierres
Qui laisse médusé
La ronde avec ses lierres
Qui nous rend abusés.
Si le sens se fait double dans l’eau déjà coulée
De l’enfance aux yeux troubles et trop tourneboulés
Le temps révérencieux
Des adaptés debout
Qui devient sentencieux
A ceux que l’on dit fous.
Quand de la préhension des menaces précises
Et l’incompréhension des tenaces assises
Dans un ailleurs perdu et où, là , sans refuge…
Alors, oui, s’éprendre d’amitié
Pour l’attirante étoile, et ces :
« ... nuages qui passent là -bas…
là -bas... les merveilleux nuages ! »,
apprendre à se taire
Comme les morts se terrent
Plutôt que de s’ offrir
Et cesser de souffrir
Pour les vivants perdus
Et mon moi éperdu.