Au royaume de mon exil lointain
Je sens l’horizon trembler
Sous ton regard croisant le mien
Dans un rêve de souvenirs paré
Sur le balcon de mon terroir
Cœur à ton sourire suspendu
Tes vents balaient les nuages noirs
Faisant apparaitre mon soleil perdu
Au balcon de mon asile ténébreux
Des larmes rouges éclosent
Arrosent un jardin prodigieux
Où ton image toujours se repose
Ô pensées dans l’air vagabondes
Etoiles ornez les cieux
Dans l’absence terne sombre
Coiffez l’esprit d’un rêve lumineux
rivedusoleil
28/1/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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