Les mouettes ne crient plus, le soleil est noyé,
Juste au dessus de moi , une voûte étoilée,
Veilleuses scintillantes au cœur de la nuit sombre,
Une lune discrète surgit éclairant l'ombre.
Fixant la voix lactée qui va son parchemin,
J'entends en même temps qui joue sur le rivage
Une mer invisible qui s'enfuit, qui revient,
A l'heure crépusculaire, témoin de nos messages.
Adossée à un pin qui domine la grève,
J'écoute le silence où monte le bruit sourd
De la vague qui s'enfle et , le temps d'une trêve
Fait naître son écume sur les galets bien sages.
Mon âme n'en peut plus d'un trop plein d'émotions,
La terre absorbe tout de ces instants sacrés,
Garde secrètement les plaintes et les chansons,
Ne révélant qu'effluves au crépuscule figé.
kimi-ann