J'avance dans la fête
J'ai plus rien dans la tête
L'usine pour mes idées
S'est soudainement fermée
Tous les ouvriers
Ont quitté mes neurones
Et tel un fantôme
Je marche sans penser
J'aimerais faire taire
Cette foule qui m'oppresse
Mais voilà  ! je manque d'air
Vite il faut que cesse
Ce cauchemar récurrent
Qui arrive en rampant
La nuit incognito
Car il avale les mots
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Geneviève