L'homme qui reliait les horizons...
Le funambule...
Voyage pendant que la foule déambule
Sombrant dans sa bulle
Rêvant d’émancipation
Par manque de passion
Au fil des jours, il comble le vide
Sa réflexion en est avide
Il fait si noir dans une tour d’ivoire
Les tours jumelles lui apportent l’espoir
Monsieur Petit est un homme hors norme
Au destin vertigineux défiant les horizons
Le fil conducteur de son existence
Une perche dans ses mains contrebalance
Déjuge les préjugés loin de la gravité
Les forces en présence lui font garder l’équilibre
Les lois sont mises en suspension...
Il est à la croisée des chemins
Là où l’esprit bascule vers un ailleurs
La corde s’entrelace, s’élargissant vers l’infini
Embrassant une douce folie
Le brouillard s’est évaporé
L’appréhension s’est dissipée
La peur a disparu
Son âme est mise à nu
Puis ses pieds reviennent sur terre
Et là on lui met de nouveau
Les mains dans le dos
Et un passe à vie au sommet du néant…
Rien n’est vraiment impossible
Seule la souffrance transforme les rêves en poussière
Dans ce monde les tours finissent toujours par s’écrouler
Sur la corde raide chaque seconde devient lisible
Néanmoins la liberté avancera
Toujours pas après pas
Telle est la voie
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Philippe Petit a relié les deux tours du world trade center en 1974