Ne vous retournez pas, je suis celui qui passe,
Un quelconque inconnu dans le petit matin,
Je ne regarde plus ma gueule dans la glace
Je n’ai plus de papiers, mon nom ne me dit rien.

Je ne sais d’où je viens ni quelle était ma route
De colline en vallon on peut tout oublier,
A force de marcher sur les pavés du doute
On finit par avoir quelques peurs aux souliers.

J’aurais pu naître ici au cœur de vos villages,
Le hasard a choisi et je suis né là-bas
Où toute liberté s’entoure de grillages,
Où vivre n’est jamais qu’attendre le trépas.

Ne vous retournez pas, je suis celui qui souffre,
Qui voudrait votre cœur posé tout près du sien,
La tête vers le ciel, les pieds au bord du gouffre
Je n’ai eu que vinaigre et je rêve de vin.

Si dans votre folie vous me jetez des pierres,
Sachez qu’en me blessant vous vous blessez aussi,
Je suis venu chez vous repoussé par les guerres
Et je n’ai que mes mains face à tous vos fusils.

Beau poème pour tous ceux qui sont dans une impasse...








Amicalement...
NL

Beau texte, bien écrit, agréable donc à lire et qui nous rappelle certaines époques de notre vie qui furent souvent des moments difficiles à... subir !...

Amitiés. StJust

...Avec grand talent tu le décris, merci pour ce profond et beau partage...

Amitiés

Jacques

Et si cela ressemblait à une scène contemporaine qui fait couler beaucoup d'encre et de salive....

Ça coule fluide comme l'eau du ru...

de beaux passages

Une profonde réflexion, un très beau texte!!!!!!!

merci de cette très belle lecture, le discours ne laisse pas insensible et le plaisir poétique est entier,


yann

merci pour ce superbe et profond poème
bonne journée
Denise

Un passage que l'on ne peut oublier...

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