J'aurai voulu te dire la force des sentiments Telle la lave qui coule sur les flancs du volcan Je n'entends même plus le silence du moment Je porte ton absence en moi comme un carcan
J'aurai voulu te dire la couleur de ses yeux Quand ses fenêtres s'ouvrent à l'aube du réveil La plus belle des pierres ne pourrait rêver mieux Même l'eau des lagons n'atteint pas son pareil
J'aurai voulu te dire le trésor de la vie Que tu as mis au monde et que tu as quitté Reflet de ton image, jeune femme épanouie Aux cieux avec les anges bénissez sa beauté
Un jour, je m'en souviens tu as dit que les fleurs Ont la beauté fragile et ne sont qu'éphémères Jamais je n'aurais cru pour mon plus grand malheur Que la plus belle de toutes, mourrait pour être mère